Malliana-Affreville-El-khemis mon Amour.

Après la tentative d’élire le bureau de la kasma de Khemis-Miliana vendredi dernier, tentative qui a échoué par manque de temps et parce qu’un incident s’est produit, des chaises et une table renversés par des mécontents, M. Zioua Boudjemaâ, l’envoyé de Belkadem, chargé de superviser le déroulement de l’élection et l’officialiser, avait préféré ajourner l'assemblée générale élective.
Rendez-vous donc a été pris pour samedi dernier, cette fois à la salle de cinéma El-Kawakib et non au centre culturel communal. Dès 13h, un monde fou s’est agglutiné devant l’entrée mais la tension était palpable tant les discussions étaient animées dans chacun des groupuscules. Dès l’ouverture de la séance, M. Zioua annonce la couleur en s’adressant à la nombreuse assistance : «Seuls les détenteurs des cartes d’adhésion des 5 dernières années auront le droit de voter...» Ce critère a soulevé un tollé quasi général dans la salle avec comme contestation : «Comment cela peut-il se faire? Comment avoir ces cartes puisque la kasma était fermée depuis 6 ans ?» D'autres voix se sont élevées pour remettre en question la liste des candidatures déjà établie lors de la dernière tentative et que la commission qui en était chargée a considérée comme «liste close». Ces revendications ajoutées aux gesticulations de quelques éléments ont fait monter la tension d’un cran. Face à cette situation, et pour éviter tout dérapage, le président de la commission a levé la séance, ajournant cette élection pour la deuxième fois. Selon un membre de la commission, certains ténors on fait venir des individus qui ne sont pas militants et qui n’ont rien à voir avec cette élection, juste dans le but de semer le trouble et la «fawdha» Une fois la séance levée, certains ont proposé une élection en plusieurs étapes comme la réouverture du siège de la kasma, la distribution des cartes à tous les militants, la désignation d’une nouvelle commission de candidatures, puis en dernier ressort le passage à l’élection proprement dite. Une procédure qui ne paraît pas aisée vu les passions qui se déchaînent et les intérêts en jeu. D’autres échéances électorales se profilent à l’horizon.
Karim O.