Malliana-Affreville-El-khemis mon Amour.

LE LYCEE

Le Lycée

 Ma génération de la classe de troisième du collège d'Affreville a eu le privilège de faire partie de la première  promotion ayant passé le brevet dans l'Algérie indépendante à El-Khemis, plus précisément les deux brevets, héritages de la culture française. Le premier étant le  B.E.P.C  Brevet Élémentaire du Premier Cycle et le second  B.E s'intitulant Brevet de Capacité pour l'Enseignement Primaire .Bien que le second  n'étant pas obligatoire, il représentait  par contre un niveau plus élevé et permettait à son possesseur d'enseigner dans une école primaire. Notre classe était mixte et nous représentions tout au plus une vingtaine d'élèves, filles et garçons. La plupart des professeurs français partis après le cessez-le feu, c'était monsieur Yahi (Que Dieu le rétribue) qui nous a enseigné la plupart des matières, et la fin de l'année fût couronnée de cent pour cent de succès pour le BEPC et de quatre vingt pour cent en ce qui concerne le BE. Les vacances d'été qui ont suivi nous ont permis d'avoir le temps de nous inscrire dans l'établissement de notre choix. Le destin voulût que le lycée technique de Ruisseau fasse une annonce  à l'échelle nationale et c'est Houache, l'un de  mes camarades de classe qui m'en informa. Houache orphelin de père faisait ses devoirs (toute l'année) sous la lumière des bougies, mais il était toujours classé premier. Amriou le camarade que je fréquentais le plus régulièrement grâce aux romans policiers que nous échangions réciproquement, accepta également d'en faire partie et nous sommes allés à la poste, avec un franc  envoyer un télégramme de confirmation.

 Pour les élèves n'habitant pas l'algérois le  régime instauré dans ce lycée était l'internat et nous devions prévoir un trousseau. Mon père étant absent à cette période, chargea  monsieur Amriou père de s'occuper de l'achat des deux trousseaux. Le jour de la rentrée quelle ne fût pas ma surprise de constater que mon ami  portait exactement les même vêtements que les miens. Monsieur Amriou ne trouva pas mieux que de nous cloner avec des vêtement identiques, jusqu'aux sous-vêtements et chaussettes tant qu'au lycée on nous a pris pour des jumeaux. Habitués aux libertés, nous mettrons longtemps à nous accoutumer au régime disciplinaire et restrictif de l'internat. Mon problème ce n'était pas le réveil tôt le matin, mais l'extinction des lumières le soir à une heure fixe qui a perturbée  mon habitude de lire avant de dormir. Après réflexion j'ai pensé à utiliser une torche électrique pour finir mes épisodes, mais je me faisais souvent prendre par le surveillant, et les coups pleuvaient. Les meilleurs moments au dortoir, c'étaient le soir où il y avait un match de football  de l'équipe nationale au stade des  Anassers .Nos fenêtres donnaient directement  sur le stade et on se régalait lorsqu'il y avait un match car  on nous autorisait ces soirs-là de nous coucher plus tard.. Au lendemain de l'indépendance, notre équipe nationale possédait d'excellents joueurs et tenait tête à des grandes équipes telles l'URSS 2-2, la Bulgarie 2-1  et 1-1 contre la Yougoslavie, des équipes qui dominaient le football mondial. 

  En ce qui concerne les repas, nous avions un grand réfectoire et c'était pour nous  le meilleur moment de la journée. Nous étions six par table, et c'était moi qui étais désigné chef de table toute l'année.  Moi ,ça ne me gênait pas , au contraire  cela me donnait des privilèges .A ce sujet je me suis toujours demandé pour quelle raison on me choisissait chaque fois pour cette fonction, chef d'équipe, chef de classe, chef de poste et même dans ma famille je suis l'aîné. Pourtant dans ma classe, j'étais le plus jeune de tous d'une année depuis que M. Berzane instituteur de la classe de CE1 à l'école Lafayette m'a fait  passer directement au CM1 parce que toute l'année que j'ai passée avec lui, je n'avais jamais eu moins de 10, ni en devoirs ni en compositions et grâce à cette performance on m'a fait sauter la classe de CE2. En réalité j'étais personnellement  beaucoup plus content d'éviter M. Djouaher le directeur de l'école et  même temps instituteur à la classe de CE2. M. Djouaher  était craint de tous les élèves à cause de sa grande sévérité. Donc au réfectoire mes compagnons de table étaient bien contents de m'avoir , parce que grâce à moi  ils mangeaient tous les jours une ration de plus que  les autres .Ma place était  au bout de la table du coté du passage du chariot qui ramenait les plateaux de nourriture, puisque c'était moi qui  distribuais les parts .Ma stratégie était simple: lorsque le chariot des repas arrivait à ma hauteur , j'attendais que l'employé se tourne pour servir la  rangée d'en face, je prenais rapidement un plateau et je le faisais passer sous la table de façon que mes camarades le tiennent discrètement en attendant qu'on nous serve notre part .Mes camarades et moi nous prenions une double ration durant toute l'année et lorsque je débarquais à la maison ma mère me faisait remarquer que j'avais bonne mine et que l'internat me convenait très bien.

 Naturellement, au lycée on ne faisait pas que manger et dormir. La plus grande partie de notre temps était destinée à huit heures de cours par jour contrairement aux autres établissements qui n'en faisaient que six. Outre les matières classiques, on étudiait le dessin industriel et on apprenait aussi à utiliser  les machines outils, tels  le fraisage, le tournage, la chaudronnerie, la menuiserie ainsi que la forge. Moi ce que j'aimais le plus c'était le français et la physique-chimie, matières dans lesquelles j'excellais. Peut-être était-ce dû aux professeurs et à leur méthode de communiquer .Le professeur de physique-chimie, qui était juif m'estimait tellement qu'il me traitait comme un ami. Pour les expériences pratiques c'était toujours à moi qu'il faisait appel. Ce professeur possédait une 2CV camionnette et chaque fois que j'avais cours avec lui en fin d'emploi du temps, il me faisait monter à l'arrière et me déposait discrètement hors du lycée. Cela me donnait l'occasion de changer les idées, je m'attablais dans un café ou bien j'allais me promener quelque part. Le plus difficile était le retour parce que je devais passer par la surveillance .La clôture du lycée était faite de barreaux métalliques, mais en cherchant minutieusement je suis arrivé un jour à trouver une ouverture dans les barreaux, ce qui me permettait à chaque fois de regagner le lycée  sans être vu. Malheureusement un jour je fus repéré par un surveillant qui a couru après moi sans pouvoir me rattraper et depuis ce jour on a fermé le passage ce qui m'a enlevé tout espoir de promenades interdites. Plus tard ma vie professionnelle aura été en grande partie influencée par ce professeur (dont malheureusement j'ai oublié le nom) grâce à ses méthodes avec lesquelles il nous a transmis le savoir et les connaissances.

Le soir après la fin des cours, les internes avaient droit à un goûter constitué d'un bout de pain et d'un morceau de chocolat, et avant le diner, nous rejoignions les salles d'études pour faire nos devoirs. En dehors des devoirs nous avions également d'autres occupations. Pour ma part j'étais passionné par la correspondance, d'abord  parce que j'aimais beaucoup écrire (jusqu'à présent), ensuite c'était le seul moyen pour nous de communiquer avec des personnes en dehors du pays .Comme nous n'avions pas la presse étrangère  et encore moins les revues, il fallait trouver des stratagèmes pour enrichir notre quotidien culturel. La correspondance pour nous c'était un pont virtuel qui nous permettait d'échanger des sujets et  des idées et d'avoir l'occasion de connaitre les coutumes et le mode vie des habitants d'autres continents, donc un partage mutuel, instinctif et  sans préjugé. Oui, mais comment trouver des contacts qui vous font confiance pour tisser des relations d'amitié ou seulement de conversation. Après quelques recherches, j'ai réussi à découvrir une formule payante à l'étranger, mais comment payer ? Je suis donc allé à la poste pour essayer d'avoir des informations à ce sujet et finalement j'ai réussi à trouver la solution à mon idée. J'ai pu savoir qu'une contrepartie financière pouvait se faire avec des timbres postaux, puisque ceux-ci avaient une valeur. Evidemment  je parle du temps ou notre monnaie était encore en Francs. Les responsables de cette transaction offraient un bonus d' une correspondance gratuite contre deux correspondances payées. Et de cette manière, je me suis mis à inscrire les internes qui eux aussi étaient bien contents, et par ce fait j'ai réussi à avoir pour mon compte plusieurs correspondantes gratuites. Mais  vu le temps que cela prenait pour écrire, je me suis limité à un maximum de quatre : française, belge, hollandaise et allemande dont leurs photos sont  jusqu'à présent bien conservées.

 

 N'oublions pas non plus l'usage des distractions tel le sport, pour lequel j'avais de bonnes aptitudes ce qui me permettait de participer  à des compétions locales et nationales d'athlétisme au cours desquelles j'obtenais de bons résultats  sans  entraînement préalable. Je représentais aussi un assez bon gardien de but  (héritage du collège d'Affreville), que ce soit en handball ou en football. Dans le lycée-même nous possédions un vrai stade de football  .Nous avions aussi une salle de cinéma où on  avait droit tous les jeudi soir, à  la projection d'un film  suivi d'un débat dirigé par le  professeur de français. Ah, j'allais oublier une activité qui faisait partie de nos divertissements. Bien que pour les responsables cela représentait une corvée, pour nous et particulièrement les internes, on y trouvait un motif de distraction. Pendant la période du printemps, il y avait ce qu'on appelait la campagne de reboisement .Théoriquement c'était considéré comme un volontariat, mais en réalité, on ne nous demandait par notre avis. Cela consistait  à nous emmener les dimanches (jour férié de l'époque)  dans les forêts pour planter des arbres et vu que les autobus étaient rares, on nous transportait à l'arrière de camions. Mais il y avait une bonne ambiance et pour nous c'était une occasion de défoulement d'autant plus que c'était mixte et après plusieurs jours d'enfermement nous étions  bien contents d'engager des discussions enrichissantes tout en plantant des arbres.

D ans le domaine de la discipline, mon handicap le seul point noir était le lundi matin, premier jour de la semaine. Auparavant j'allais sur Alger le vendredi soir et je passais la nuit chez ma tante qui habite la rue du Docteur Bureau ,  pas très loin du  Ruisseau, en montant vers Kouba et le  lendemain je me présentais à l'heure  .Seulement je n'ai plus 'utilisé cet emploi du temps suite à un incident qui m'est arrivé  en allant chez ma tante. D'habitude je prends le train et j'arrive le soir chez elle, mais un jour, je l'ai trouvée absente et comme je n'avais pas le choix oü aller, je décidais de passer la nuit sur le perron de la porte. En général je ramène avec moi le linge lavé, et en regardant dans mon cabas j'eus la chance de trouver un drap. Je me suis donc allongé sur la marche de la porte et comme il faisait un peu frais, je me couvris. C'était une ruelle pas très bien éclairée, mais contrairement à nos jours, il n'existait pas  de gens mal intentionnés .Au moment ou  mes yeux commençaient à se fermer, j'entendis  quelqu'un qui montait la ruelle en chantonnant. Alors je me suis donc allongé et me suis couvert entièrement avec le drap blanc tout en épiant son attitude. Je possède encore cette image dans ma tête. Au moment où il est arrivé à ma hauteur et qu'il m'aperçut, il détala à toute vitesse dans le sens contraire d'où il est venu.

  Cet événement me rappelle justement une autre circonstance, mais beaucoup plus drôle (en tout cas pour moi) et ayant  le mérite d'être rapporté. Juste après le cessez-le-feu aux  premières lueurs de l'indépendance, alors que j'étais devant la maison, rue Ghida Benyoucef, en compagnie de mon ami  Miloudi, lui aussi bon guitariste mais depuis vivant  aux Etats-Unis. Des voisins du quartier  sont venus nous accoster et ils nous dit que  l'heure étant grave, le pays avait besoin de volontaires  pour surveiller de nuit certaines zones de la ville . Pensant qu'on allait nous confier la responsabilité de notre quartier, nous avons accepté  mais quelle fut notre surprise lorsqu'ils nous ont indiqué le cimetière de Sidi Abdaka comme lieu de notre mission. Mon ami et moi  ne pouvant retirer notre parole pour une responsabilité aussi patriotique que de surveiller des morts, nous avons acquiescé puisque de toutes les façons il nous arrivait souvent  de passer la nuit dehors avec nos guitares et à fortiori  nous savions pertinemment que les morts sont plus inoffensifs que les vivants .La nuit venue nous avons pris de quoi manger ainsi que des draps et nous sommes montés à Sidi Abdaka. Le ciel était clair et il y régnait un silence apaisant. On ne voit pas comment cela pourrait être autrement, me diriez-vous .La présence d'un ami fait qu'on ne sent pas le temps passer, et que les sujets de conversation ne tarissent pas, grâce à une sincérité réciproque. Mais au cours de nos discussions une idée me vint tout d'un coup et je l'exposai à mon camarade. Le secrétaire de monsieur Yahi habitait près du cimetière, et je savais que c'était son trajet habituel pour rentrer chez lui, puisque en général  monsieur Yahi le libère assez tard. Effectivement au bout d'un moment il ne tarda pas à se montrer et on le vit traverser  le  cimetière d'un pas sûr et léger puisqu'il y était habitué .Il se dirigea dans notre direction et dès qu'il fût assez proche , nous nous  couvrîmes tous les deux des  draps blancs que nous avions ramenés et à l'unisson nous nous levâmes brusquement tout en gesticulant. La  scène qui s'ensuivit restera toujours vivante dans ma mémoire .Il se mit  à courir de toutes ses forces  dans tous les sens en piétinant les morts  et  les témoins des tombes sur son passage. Cet intermède nous a complètement fait oublier notre solitude jusqu'au matin. Le lendemain nous sommes  allés rendre visite à notre victime  à son bureau. Ses jambes étaient complètement ensanglantées et il nous a répondu que c'était la mobylette qui lui avait fait ça. Que Dieu nous pardonne.

Donc depuis cette nuit passée sur le perron de ma tante, j'ai décidé de changer d'horaire pour les rentrées du week-end  quitte à me faire des remontrances de la part de monsieur Chanu le surveillant général. Ce temps-là, il n'y avait ni train et encore moins un bus qui arrivaient tôt à Alger. L'inspecteur de l'école primaire  monsieur Bounadja, chez lequel mon père occupait le poste de secrétaire, faisait la navette tous les lundi matin sur la capitale et lorsqu'il me proposa de me prendre avec lui chaque semaine, j'ai accepté. Monsieur Bounadja possédait  une vieille Ami8  qui ne dépassait pas les soixante kilomètres à l'heure, et comme il ne démarrait pas très tôt, tous les lundis  j'arrivais en retard  au lycée où je trouvais monsieur Chanu qui m'attendait à l'entrée : « Alors Ettaieb, encore en retard ? ». Un de ces matins,  excédé par mes retards répétés, il  me barra le chemin de l'entrée et m'apostropha : «Ettaieb reviens d'où  tu viens ! ». Je ne me le suis pas fait répéter deux fois, seulement je ne suis pas revenu d'où je suis venu et je suis allé directement chez ma tante. Ma tante  m'aimait beaucoup et ne me posait habituellement jamais de questions indiscrètes .Elle fut  très contente que je restai  chez elle. Il y a quelques mois de ça, je suis allé lui rendre visite. Bien que son mari de son vivant lui a construit une grande villa à Ain-Defla ou elle a toute sa famille, elle est retournée vivre dans son deux-pièces aménagé. Lorsque monsieur Chanu a vu  que je tardais à revenir au lycée, il appela mon père à l'inspection qui lui a répondu ne pas m'avoir vu depuis  lundi passé .M. Chanu ayant une  responsabilité sur les  internes même en retard,  fut pris au dépourvu et alors s'ensuivit une alerte pour me retrouver. Pour ma part, j'étais bien content d'être  chez ma tante qui ne se doutait de rien et me couvrait de beaucoup de gâteries. Après plusieurs  jours je décidai de retourner  au lycée. Monsieur Chanu soulagé de me revoir ne me posa pas de questions et depuis, mes retards ne furent plus sanctionnés.

Si on peut conclure à ce petit aperçu qui a précédé, c'est avant tout le triste constat de notre régression scolaire et  culturelle qui a suivi quelques années après l'indépendance. On ne pourra jamais nier  que la puissance colonisatrice nous a laissé un héritage de grande importance et de grande valeur, et  que si on l'avait immédiatement effacé, nous n'aurions même pas pu avoir  ces premières générations qui ont continué à gérer le pays en période poste indépendante .En ce qui concerne les sciences et technologies la langue de communication a son importance, parce qu'un pays ne peut progresser en se basant  seulement sur ses connaissances personnelles (si connaissances il y a) et sa langue maternelle. Piétiner tout un patrimoine en contrepartie d'aventures hasardeuses et sans un plan spécifique expérimenté, nous a immédiatement fait redescendre des sommets que nous avions atteints pour aller nager (ou plutôt nous noyer) dans la médiocrité. Il faudrait  avant toute chose reconnaître l'échec  des résultats actuels de notre politique de scolarité nationale qui est  à la merci de décisions unilatérales, et utilisée  comme un champ d'expérimentation continue sur nos enfants. Du primaire à l'université, combien de changements des programmes avec leurs supports ont-ils été effectués ? Pas de consultations réciproques auprès d'experts étrangers ni même algériens, pas de tests de simulation des programmes avant leur  utilisation, bref des programmes théoriques  inopinés variant selon l'humeur d'un ministre, c'est-a-dire changer pour changer. En outre, les programmes scolaires ne sont pas les seuls en cause, mais également le choix de la pédagogie ainsi que la formation continue des enseignants à qui, sans vouloir leur jeter l'opprobre,  on a inculqué un métier à créer des robots soumis. Pour quel raison on a cru bon de supprimer la formule du  baccalauréat en deux parties  qui  était plus abordable  en gardant  les même valeurs ? C'est-a-dire la 1e session du bac en classe de 2è année secondaire et  la 2e session en terminale. D'abord la charge des matières et du programme du baccalauréat sont diminuées de moitié-moitié, secundo l'élève pourrait avoir l'occasion d'améliorer ses notes en deuxième session, sans citer les problèmes de stress et de surmenage. Nul n'ignore qu'à des fins électorales les résultats du bac sont gonflés mais l'on constate malheureusement aussi que  notre pays possède actuellement six millions de citoyens qui  ne savent ni lire ni écrire, soit un taux d'analphabétisme de 22%, selon les résultats d'une étude publiée  dans la presse. Je conseille de  consulter les liens en fin du texte qui m'ont personnellement ébahis.


                    AU DORTOIR

2e à  gauche   Koumas et  au fond Kelkouli

A droite en avant plan  Ettaieb et  Arachiche 4e


                                              JOURNEE DE VOLONTARIAT

Ettaieb en blanc avec  à sa gauche Nadir Nouredine et à sa droite Koumas Mohamed

                                                                  A l'ATELIER

                                                                     L'ETUDE

Ettaieb à gauche et à sa droite Amriou avec comme toujours un polar sous la main. Derrière  lui, Arachiche.




30/06/2013
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