Malliana-Affreville-El-khemis mon Amour.

Pour diminuer le volume des ordures ? Pour grignoter des heures sur le temps de travail ? Toujours est-il que plusieurs fois par semaine, des esprits «intelligents» préfèrent la solution de facilité en mettant le feu à la décharge publique située à la cité du 17-Octobre, au milieu de dizaines de blocs d’habitation où pourtant vivent des citoyens.
Tout le monde sait que ces ordures contiennent des produits synthétiques (bidons de peinture, sachets, objets en plastique) qui sous l’action du feu se décomposent et dégagent des volutes de fumée noire à haute toxicité qui empestent l’espace rendant l’air irrespirable, mettant ainsi en danger la population, particulièrement celle déjà fragile. Rien que depuis le début de cette semaine, l’on a assisté trois fois à ces feux quasi criminels, où même les grandes poubelles en plastique mises à la disposition des habitants, par commune, destinées à recevoir les ordures, ont fondu dans le feu. Cette décharge se trouve à proximité de la RN4 derrière le stade et ces fumées si nocives ne peuvent échapper au regard de tous les milliers d’usagers de cet important axe routier. Il y a pourtant des personnes payées sur les deniers de l’Etat pour veiller à la salubrité de l’espace et préserver la santé de la population.

Karim O.