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El-Khatib :lever le secret sur la mort du Colonel Bougara.


Khatib appelle à lever le secret sur la mort du colonel Bouguerra Le président de la fondation de la wilaya IV historique, le colonel Youcef Khatib (Si Hassan), a appelé hier la France à «lever le secret» qui entoure la mort du colonel Si M’hamed Bouguerra.

«Nous n’avons, pour l’instant, aucune information qui détermine avec exactitude les circonstances de la mort du chef historique de la wilaya IV, ni de ce qu’il est advenu de sa dépouille. Aussi, nous interpellons, à nouveau, les hautes autorités françaises pour lever le voile sur cet épisode tragique de notre histoire et nous permettre d’accéder aux archives relatives à la mort de ce grand chef militaire», a-t-il indiqué, en marge des festivités commémoratives du 50e anniversaire de la mort du colonel Bouguerra. Si Hassen n’a pas jugé utile de souligner si sa requête faisait partie ou non de l’agenda de l’Etat algérien. En effet, les observateurs n’omettent pas de rappeler qu’une telle démarche devrait impliquer les autorités officielles. «Quand bien même elle serait légitime, une démarche pareille devrait transiter par les canaux officiels de l’Etat algérien», souligne-t-on. Ces festivités ont été organisées à Ouled Bouachra, à l’ouest de Médéa, théâtre de la dernière bataille dirigée par le martyr. Le président de la fondation de la wilaya IV historique, cité par l’APS, a rappelé que plusieurs démarches ont été entreprises du temps de la présidence de François Mitterrand, et plus tard, de celui de son successeur à l’Elysée, Jacques Chirac, pour connaître la vérité sur la disparition de cette grande figure de la Révolution. «Des démarches restées sans suite», a-t-il regretté, disant «ne pas comprendre ce silence de la part des autorités françaises». Il a ajouté que sa fondation continuera d’exiger la vérité sur cette question et entend mener d’autres actions pour tenter d’élucider le mystère qui a entouré sa mort, le 5 mai 1959, dans les maquis d’Ouled Bouachra.
L’histoire retient que le chahid a réussi à imposer de véritables zones libérées dans l’Ouarsenis, le Zaccar, l’Atlas blidéen et les monts de Médéa. Tout comme il a dirigé de grandes batailles à Amrouna, Theniet El-Had, dans l’Ouarsenis, à Bouzegza, dans le Zaccar et aussi à Oued El-Maleh et Oued Fodda. Les archives nationales, dont le site internet de la Fondation historique de la Wilaya IV, font état qu’au début de l’été 1959, le colonel Bougara se trouvait avec une importante unité dans la région de Médéa. Il s’agissait d’une dernière sortie puisqu’il est rappelé que, dans la nuit du 4 au 5 mai 1959, «des phares de véhicules français ont commencé à converger de toutes les directions vers la région où il se trouvait. «C’était un encerclement mené avec plusieurs milliers d’hommes. Au petit matin, la bataille a commencé. Elle a duré des heures. Plusieurs dizaines de moudjahidine y ont sont tombés. Parmi eux, Si M’hamed Bougerra», relèvent les archives de la Fondation. Dans son appel d’hier, le colonel Si Hassan dit privilégier une version, «plus plausible», corroborée par certains témoignages, selon laquelle Si M’hamed Bouguerra aurait été blessé lors de la bataille d’Ouled Bouachra, le 5 mai 1959, fait prisonnier et torturé à mort par les services spéciaux de l’armée française.

Source: Le Jeune Indépendant



01/05/2010
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