Malliana-Affreville-El-khemis mon Amour.

1er COLLOQUE DE L'ENTREPRENEURIAT.

 
 
KHEMIS MILIANA
 Plus de 250 participants au 1er colloque de l'entrepreneuriat

Quels sont les freins à l'entrepreneuriat des jeunes diplômés des "minorités visibles" ? La création d'entreprise est-elle un moyen de contourner les discriminations à l'emploi ? Quelles sont les solutions pour stimuler leur volonté d'entreprendre ?

C'était les sujets qui ont été débattus lors du premier colloque de l'entrepreneuriat, organisé par la wilaya de Aïn Defla au niveau du Centre universitaire de Khemis Miliana. En présence du wali et plusieurs personnalités. Selon le président du comité d'organisation du colloque, Touahria El Miliani «C'est une premier en Algérie et à Aïn Defla d'organiser ce type de colloque, et cette édition était très bénéfique pour notre wilaya, car nous avons réussi à réunir plus de 200 personnes entre hommes d'affaires et entrepreneurs. Cette édition à vocation internationale à l'issue de la participation de professeurs venants de France, Canada, Syrie, Tunisie et Soudan, ainsi que des entreprises algériennes.» Le premier jour du colloque était très riche avec multiples activités entre expositions des produits des petites entreprises, showrooms, documentaires, et témoignages de quelques hommes d'affaires qui ont réussi comme Issad Rabrab, de personnalités et d'administrateurs publics. Il y avait une dimension plus institutionnelle et la publication des conclusions des rapports sur l'entrepreneuriat et les jeunes diplômés. Également à l'ordre du jour des approches comparées avec d'autres communautés étrangères, la mise en lumière sur des freins sociaux et culturels à l'entrepreneuriat. Des questions de l'engagement et le dispositif de l'auto entrepreneuriat qui vient d'être mis en place et qui peut intéresser les gens qui veulent se lancer sans prendre trop de risques ou même des salariés d'entreprise, ont été posés. Pour Ramdane Omar, chef d'entreprise de la moderne céramiques, à Alger : «Aujourd'hui, on peut dire que notre pays peut vraiment se lancer dans n'importe quel investissement, et les autorités doivent impérativement encourager ces investisseurs et les prometeurs, le problème du foncier n'existe pas, alors il faut uniquement réunir les efforts pour un développement durable. À Aïn Defla par exemple, l'ouverture de l'Autoroute a donné une bouffée d'oxygène à toute la région, et cela est une option pour la région.» Pour le Canadien, André Joyal : «Je suis vraiment impressionné par les efforts fournis par l'Algérie, en matière d'investissement. Ces Algériens qui croient qu'il y a uniquement le pétrole, doivent reconnaître que leur pays compte tous les moyens pour se relancer avec les pays développés, car ce pays peut produire, d'ailleurs, cette exposition est une illustration, et c'est bien de montrer à cette jeunesse le savoir-faire, et de ne plus quitter leur pays. Pour Ismaïl Maâraf, Dr d'État en sciences politiques et relations internationales : «C'est une occasion pour s'immerger avec plusieurs activités, car l'organisation de ce congrès international nous a permis de débattre des points très importants, seulement, il faut multiplier les efforts pour faire sortir ces régions de l'isolement et joindre le développement durable, ils, les gouverneurs doivent aussi investir, dans le bon côté, et fournir la formation à ces jeunes.» Pour Bentaha Mohamed Ouali, directeur de la promotion de l'emploi au ministère du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale. «Je redécouvre cette wilaya à travers ses expositions, le fait d'avoir organisé ce colloque, c'est un pas qualitatif, et ce, dans le but d'informer nos jeunes étudiants et permettre une réelle possibilité d'échange d'expériences entre les pays étrangers présents.» Il est à noter, que ce Colloque a pour objectif de faire le point sur les possibilités d'investissements dans une approche pluridisciplinaire et afin de proposer des recommandations claires en termes de plans d'action, ainsi que faire réunir des chercheurs et des chefs d'entreprises dans une logique d'échange d'expériences.

 Salim B. 


12/06/2010
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